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Ultra-distance : durabilité ou résilience ?



« Si vous voulez courir, courez un kilomètre. Si vous voulez changer votre vie, courez un ultra-marathon. » - Dean Karnazes, ultra-marathonien américain


17 000 dossards envolés en quelques heures à la SaintéLyon 2024, aucun finisher sur la Barkley 2025 ! L’engouement pour l’ultra-endurance atteint des sommets.


Entre la popularité grandissante des épreuves accessibles et les défis extrêmes comme la Barkley, réputée la course la plus dure au monde, une question essentielle se pose aujourd’hui : comment voulons-nous pratiquer l’ultra-distance ? Devons-nous poursuivre toujours plus loin la recherche de performances extrêmes, au risque de l’épuisement total, ou bien opter pour une pratique plus sobre, adaptative et durable ?


Derrière cette quête fascinante, l’enjeu profond est de trouver un équilibre subtil entre résilience et durabilité. Exploration d’un sport révélateur de notre rapport au temps, à la performance et à nous-mêmes.


L’ultra-endurance, reflet d’une société à bout de souffle ?

L’ultra-endurance captive et interroge. Elle nous attire parce qu’elle révèle, dans chaque foulée extrême, une quête profonde, presque ancestrale, celle d’un dépassement de soi qui interroge notre humanité. Depuis les origines du cosmos jusqu’à l’émergence de notre espèce, l’homme a sans cesse repoussé ses limites pour survivre, découvrir et évoluer.


Aujourd’hui pourtant, à l’ère où l'accélération est devenue notre norme, cette poursuite obsessionnelle de la performance soulève une question fondamentale : jusqu’où peut-on pousser les limites avant que cette recherche passionnée ne devienne destructrice, avant que le corps et l’esprit ne basculent dans l’aliénation ?


Tel un explorateur de nos pensées les plus profondes, notre cerveau renforce chaque comportement répété jusqu’à le rendre incontournable. Mais cette force neurologique, ce câblage neuronal renforcé par l’expérience, nous condamne-t-il à une répétition sans fin, à l’incapacité de revenir à une pratique équilibrée une fois pris dans l’engrenage du toujours plus ? Sommes-nous prisonniers de nos routines, incapables de ralentir ?


Cette question trouve un écho puissant dans les théories éclairantes de Dennis Meadows (The Limits to Growth), nous rappelant que toute croissance infinie dans un monde fini n’est qu’une dangereuse illusion.


L’ultra-distance, discipline emblématique d’un dépassement de soi extrême, ne serait-elle pas à l’image de notre civilisation : magnifique et fragile, héroïque et vulnérable, fascinante mais menacée par ses propres excès ?


La performance à tout prix : illusion de durabilité ?

La quête obsessionnelle de performance pousse notre corps et notre esprit à leurs limites ultimes. Cette recherche permanente d’optimisation nous fascine autant qu’elle nous inquiète, car derrière les succès spectaculaires se cache un équilibre extrêmement fragile entre entraînement, récupération et gestion émotionnelle et cognitive. À force de frôler nos limites, nous risquons de basculer dans une spirale où l’obsession du rendement maximal devient destructrice.


Si nous prenons l’exemple emblématique des triathlons longue distance, autre discipline représentative des sports extrêmes d'endurance, une étude scientifique réalisée par Schröter et al. (2016), publiée dans la revue PLOS ONE, révèle qu’entre 4 % et 12 % des triathlètes amateurs déclarent avoir eu recours à des substances dopantes (physiques ou cognitives) dans les douze mois précédant les compétitions étudiées à Francfort et Wiesbaden, en Allemagne. Plus alarmant encore, les chercheurs soulignent que ces chiffres représentent probablement une sous-estimation, en raison de la réticence naturelle des athlètes à admettre l'utilisation de ces substances. Ainsi, derrière l'image noble du dépassement personnel se cache une réalité inquiétante : la pression à la performance pousse certains sportifs amateurs à franchir dangereusement la ligne entre effort légitime et dépendance physique ou mentale.


Schröter H, Studzinski B, Dietz P, Ulrich R, Striegel H, Simon P (2016). A Comparison of the Cheater Detection and the Unrelated Question Models: A Randomized Response Survey on Physical and Cognitive Doping in Recreational Triathletes. PLOS ONE 11(5): e0155765. DOI : 10.1371/journal.pone.0155765
Schröter H, Studzinski B, Dietz P, Ulrich R, Striegel H, Simon P (2016). A Comparison of the Cheater Detection and the Unrelated Question Models: A Randomized Response Survey on Physical and Cognitive Doping in Recreational Triathletes. PLOS ONE 11(5): e0155765. DOI : 10.1371/journal.pone.0155765

Cette dérive dépasse le seul cadre sportif. Dans notre société, la logique d’optimisation à outrance est omniprésente : nous sommes soumis à un contrôle permanent de nos performances, souvent sans consentement clair ni conscience réelle des implications.


Ainsi, lors de récents événements sportifs en course à pied, l'utilisation non consensuelle de technologies de reconnaissance faciale a été documentée, exposant les participants à une surveillance intrusive au nom d’une prétendue sécurité et efficacité (Le Monde, 19 mars 2025). Cette dérive technologique, loin de faciliter le bien-être et la liberté individuelle, peut renforcer le sentiment d’aliénation et de déconnexion vis-à-vis de soi-même et de l’environnement.


Ainsi, sous couvert de performance durable et efficace, cette quête permanente de résultats maximalisés pourrait bien représenter une illusion dangereuse, sapant progressivement les fondations mêmes de notre santé physique, mentale et sociétale. La véritable durabilité ne résiderait-elle pas plutôt dans une approche plus équilibrée, consciente et respectueuse des limites humaines ?


De la performance à la résilience : changer de paradigme

La résilience est ce mouvement subtil, cette capacité remarquable que nous avons de traverser les tempêtes existentielles sans perdre notre essence profonde. Boris Cyrulnik nous a enseigné que cette faculté n’est pas seulement une survie passive, mais une renaissance dynamique, une réinvention constante face aux défis du réel. Appliquée à l’ultra-distance, la résilience invite à un changement profond de paradigme : quitter la logique tyrannique d’une performance absolue pour embrasser une approche plus flexible, plus humaine, véritablement durable.


Dans une société où l’on valorise à outrance l’efficacité et la précision, la pensée d’Olivier Hamant apporte un éclairage essentiel. Pour ce biologiste, l’excès d’optimisation crée paradoxalement de la fragilité. Tel un arbre trop taillé, contraint à une forme parfaite mais vulnérable à la moindre bourrasque, un système trop optimisé ne sait plus comment faire face à l’imprévu. À l'inverse, un système robuste s’adapte, expérimente, apprend de ses erreurs.



La résilience offre ainsi une voie médiane : elle privilégie l’adaptation dynamique plutôt que la perfection figée, permettant de maintenir notre équilibre même au cœur des turbulences.

Imaginons un coureur habitué aux entraînements strictement calibrés, dépendant de son matériel technologique dernier cri, emprisonné dans des routines immuables. Face à un imprévu – météo imprévisible, blessure mineure ou fatigue inattendue – cet athlète surentraîné risque le désarroi. Au contraire, un coureur résilient aura cultivé la variabilité, accepté l'imperfection, expérimenté différents terrains et appris à composer avec l'incertitude.


Quelques pistes concrètes peuvent nous guider vers cette pratique résiliente de l’ultra-endurance :

  • Valoriser l’expérience personnelle plutôt que les résultats chiffrés. Chaque épreuve devient alors une histoire vécue, un apprentissage intime et profond plutôt qu’un simple classement à atteindre.

  • Réduire l’usage excessif du matériel et des technologies. Retrouver la simplicité de courir sans gadgets permet de renouer avec les sensations authentiques de son corps en mouvement, renforçant ainsi une autonomie profonde.

  • Introduire volontairement de la variabilité dans les entraînements. Courir sur des terrains variés, changer ses rythmes et distances, expérimenter d’autres sports, tout cela protège contre l’hyper-spécialisation et développe une adaptabilité physique et mentale précieuse.

  • Intégrer la pleine conscience et l’accueil conscient des émotions. L’écoute de soi, cette attention douce à ses sensations et à ses émotions, permet de mieux gérer l’effort et d’éviter la surcharge mentale, source fréquente d’épuisement.

  • Adopter une pratique sobre et respectueuse de l’environnement. Privilégier le minimalisme et le lien à la nature renforce le sentiment d’appartenance au vivant, transformant l’effort en expérience d’harmonie avec le monde.


Ainsi, ce nouveau paradigme résilient replace l’humain au cœur de sa pratique sportive. Il rappelle que la véritable réussite ne se mesure pas uniquement au chrono ou à la distance parcourue, mais à notre capacité à rester pleinement vivants, conscients, et capables d’évoluer face à l’imprévisible danse de l’existence.


Accélération et décélération : quel tempo pour l’ultra ?

Le sociologue Hartmut Rosa dénonce avec force les effets pervers d'une accélération sociale incessante, source de stress, d’épuisement et d’un sentiment croissant de déconnexion avec le monde. Face à ce tourbillon, l’ultra-trail pourrait sembler une échappatoire idéale, un espace privilégié de décélération et de reconnexion à soi-même, à la nature, à un temps vécu pleinement et consciemment.


Mais cette promesse d’une pause régénératrice cache souvent une réalité paradoxale. À l'image d'une quête impossible, les ultra-traileurs cherchant à fuir l'emprise temporelle moderne se retrouvent parfois pris dans un engrenage tout aussi exigeant. Ainsi, selon une enquête récente réalisée auprès de pratiquants réguliers, de nombreux coureurs reconnaissent que la rigueur de leurs entraînements et le temps consacré à la préparation des épreuves impactent significativement leur vie familiale, amicale et professionnelle (Outside, 2023).



La pratique censée offrir une libération devient alors une contrainte supplémentaire, exacerbant paradoxalement les effets négatifs d’une temporalité sous pression.

Cette dynamique contradictoire révèle une tension profonde : comment ralentir réellement, sans reproduire les mêmes mécanismes d'accélération dont on cherche à s'affranchir ? L’ultra-endurance peut-elle être vécue différemment, devenir un acte philosophique conscient plutôt qu'une course frénétique à la performance ? Peut-elle offrir un espace authentique d'introspection, où chaque foulée aide à mieux comprendre notre rapport au temps et à l'existence elle-même ?


Cependant, il serait erroné d'ignorer que cette recherche de décélération peut également mener à des formes préoccupantes de dépendance. Certains pratiquants développent en effet des conduites addictives, physiques et mentales, où l'activité sportive devient compulsive, accompagnée d'une perte de contrôle et de conséquences délétères sur la santé et les relations personnelles. Ce phénomène traduit une réalité complexe : l’ultra-trail oscille entre libération et aliénation, entre quête d’épanouissement et risques d’épuisement ou de dépendance psychologique.


Il revient ainsi à chacun, avec lucidité et conscience, de trouver un équilibre subtil entre ces polarités. L'ultra-endurance peut devenir une pratique riche et épanouissante, à condition qu’elle demeure maîtrisée, consciente, et profondément reliée à une réflexion sincère sur ce que signifie réellement « vivre pleinement ».


Ultra-endurance : addiction ou épanouissement ?

L’ultra-distance fascine autant qu’elle interroge, oscillant constamment entre une voie d’épanouissement personnel profond et un terrain glissant vers l’addiction. La frontière entre une pratique sportive bénéfique et une dépendance problématique peut être étonnamment subtile.


En effet, trois critères majeurs définissent clairement ces conduites addictives :

  • Compulsion : l’incapacité à arrêter ou même simplement à réduire sa pratique malgré la fatigue, les douleurs ou les signes manifestes de surmenage.

  • Perte de contrôle : l’incapacité croissante à gérer raisonnablement son activité sportive, au point où celle-ci envahit progressivement l'ensemble de l’existence.

  • Conséquences négatives significatives : lorsque la pratique sportive commence à détériorer sérieusement les relations sociales, familiales et la santé physique et mentale des pratiquants.


Ainsi, ce qui commence souvent comme une passion positive peut rapidement basculer dans une dépendance invisible pour le pratiquant lui-même, mais évidente et préoccupante pour son entourage. Une coureuse d'ultra-distance témoigne avec lucidité : « J’ai perdu beaucoup d’amis ». Ces quelques mots révèlent une vérité poignante, celle d’un isolement progressif, où l’activité sportive devient une bulle hermétique, séparant le coureur de ses proches, de ses amis, de son entourage professionnel, le coupant parfois même de ses propres émotions.


Les neurosciences apportent un éclairage précieux à ce phénomène. À force de répétitions intenses, le cerveau renforce certains circuits neuronaux liés au plaisir et à la récompense. Ces potentiels d’action deviennent extrêmement puissants, créant une forme d’obsession neurologiquement ancrée qui pousse le coureur à répéter inlassablement le geste sportif pour retrouver ce sentiment de satisfaction ou d’apaisement. Cette spirale neurologique, en apparence positive et motivante, peut conduire progressivement à une véritable dépendance psychologique, affectant profondément la qualité de vie du pratiquant.


Néanmoins, l’ultra-distance n’est pas condamnée à n’être qu’une source de problèmes. Bien encadrée, pratiquée avec conscience, écoute de soi et équilibre, elle peut devenir un formidable levier d’épanouissement personnel. Elle offre alors un espace rare et précieux pour explorer ses limites intérieures, développer une meilleure connaissance de soi et une connexion authentique avec la nature et les autres.


Le défi essentiel réside donc dans l’équilibre, la capacité à garder un regard lucide sur sa pratique et à entretenir une relation saine et consciente à l’effort, afin que l’ultra-distance demeure une source de joie et d’enrichissement humain plutôt qu’une dérive dangereuse vers l’isolement et la dépendance.



Neurosciences et ultra-distance : l’impact des routines sur le cerveau

La répétition forge des habitudes puissantes, profondément enracinées dans le cerveau. Donald Hebb, pionnier des neurosciences, a révélé ce mécanisme sous le nom de « loi de Hebb » : lorsque deux neurones s’activent régulièrement ensemble, leurs connexions se renforcent progressivement, rendant certaines actions presque automatiques. C'est ce qu’on appelle la plasticité synaptique. Ainsi, après avoir appris à faire du vélo, il devient bien plus simple d’apprendre à conduire une moto, car les circuits neuronaux sollicités sont similaires et déjà solidement établis.


Pour un ultra-traileur, la répétition systématique de pratiques exigeantes – longues distances, intensités extrêmes – construit des circuits neuronaux robustes, voire rigides. Ces chemins neuronaux puissamment gravés rendent le comportement sportif non seulement plus efficace mais aussi plus difficile à modifier ou à réguler. Le cerveau, habitué à la récompense que procure l’effort extrême, pousse naturellement le coureur à répéter sans cesse ces comportements familiers. Dès lors, revenir à une pratique plus modérée ou diversifiée peut devenir un véritable défi, car cela nécessite la formation de nouvelles connexions neuronales, processus souvent ressenti comme déstabilisant ou inconfortable.


Cette rigidité neuronale limite également la flexibilité cognitive et adaptative : face à l’imprévu ou aux obstacles, les athlètes fortement ancrés dans leurs routines peuvent éprouver de grandes difficultés à s'adapter efficacement. L’ultra-distance, tout en développant admirablement la résistance physique et mentale, peut paradoxalement réduire cette précieuse souplesse adaptative, essentielle dans les moments cruciaux.

Comprendre ces dynamiques neuronales offre une opportunité précieuse : celle de pratiquer consciemment, en intégrant délibérément variété et flexibilité dans ses routines sportives, pour conserver un cerveau adaptable et résilient, capable de répondre harmonieusement aux défis toujours changeants de la vie et du sport.



Conclusion : repenser notre relation à l’ultra-distance

L’ultra-endurance ne se limite pas à un simple défi sportif ; elle constitue une réflexion profonde sur notre rapport intime à la performance, au temps, à la résilience et à nous-mêmes. À travers chaque foulée, chaque effort extrême, se dessinent deux voies distinctes :

  • Celle de poursuivre une quête infinie d’exploits, repoussant toujours plus loin les frontières du corps et de l’esprit, mais risquant à terme une profonde usure physique, psychologique et relationnelle.

  • Celle d’une pratique sobre, consciente et durable, privilégiant l’équilibre intérieur, la résilience et l’adaptabilité comme moteurs essentiels d’un épanouissement personnel authentique et durable.


L’ultra-trail peut alors devenir un laboratoire vivant, où l’expérience directe nous enseigne à mieux gérer nos limites, à écouter nos besoins réels et à restaurer notre lien intime avec le temps vécu plutôt que subi. Peut-il évoluer de simple quête de performances vers une pratique d’adaptation sereine et consciente ? Deviendra-t-il un lieu de réappropriation harmonieuse du temps et de soi, plutôt qu’un nouvel espace d’aliénation moderne ?


La réponse appartient à chacun, dans la manière dont il choisira de vivre cette expérience. En fin de compte, il ne s'agit pas seulement d'un choix sportif, mais d’un choix existentiel : tracer son propre chemin en restant conscient des dynamiques subtiles et puissantes qui façonnent nos choix et notre existence.


Applications pratiques pour une pratique résiliente

  • Journal d’entraînement réflexif : après chaque séance ou compétition, notez vos sensations, émotions et leçons apprises pour renforcer la conscience de soi.

  • Entraînement varié : intégrez régulièrement d'autres disciplines sportives ou des activités douces (yoga, méditation, marche contemplative).

  • Pratique de la pleine conscience : prenez quotidiennement un moment pour pratiquer des exercices simples de pleine conscience, afin d’améliorer votre gestion émotionnelle et mentale.

  • Limiter l’usage technologique : réduisez progressivement l’usage d’appareils et d’applications pendant vos entraînements pour développer une plus grande écoute de votre corps.

  • Dialogue avec votre entourage : régulièrement, échangez avec vos proches pour maintenir un équilibre entre passion sportive et vie sociale et familiale.

  • Perspective écologique : vers une ultra-endurance responsable L’ultra-distance implique souvent un impact environnemental considérable : déplacements fréquents vers les lieux de compétition, matériel sportif abondant et renouvelé régulièrement, consommation énergétique liée aux technologies utilisées. Pour minimiser cette empreinte écologique, il est essentiel de :

  • Privilégier les événements locaux ou régionaux, accessibles en transports doux (vélo, train).

  • Opter pour un équipement durable, réparé et recyclé autant que possible.

  • Participer activement à la sensibilisation environnementale des communautés sportives.

  • Soutenir des événements éco-responsables ou engagés dans des démarches environnementales concrètes.


En adoptant ces pratiques, l’ultra-endurance peut devenir non seulement une discipline personnelle riche et équilibrée, mais aussi un engagement concret envers un futur plus respectueux et durable.


Par Eric LACROIX, le 20 mars 2025


Bibliographie

Cyrulnik, Boris. (2001). Un merveilleux malheur. Paris: Odile Jacob.

Hamant, Olivier. (2021). La troisième voie du vivant : performance ou robustesse ?. Paris: Odile Jacob.

Hebb, Donald O. (1949). The Organization of Behavior: A Neuropsychological Theory. New York: Wiley.

Meadows, Dennis H., Meadows, Donella L., Randers, Jorgen, & Behrens, William W. (1972). The Limits to Growth. New York: Universe Books.

Rosa, Hartmut. (2013). Social Acceleration: A New Theory of Modernity. New York: Columbia University Press.

Rochedy, Romain. (2015). "La gestion du temps chez les ultra-traileurs : Entre émancipation et contrainte", STAPS, vol. 110, no. 4, pp. 63-74.

Amnesty International. (2022). "Technologies de surveillance et atteintes aux libertés individuelles : rapport annuel". Londres: Amnesty International Publications.

Outside.fr. (2023). "Enquête : faut-il sacrifier sa vie sociale pour réussir son UTMB ?" Disponible sur : https://www.outside.fr

Schröter H, Studzinski B, Dietz P, Ulrich R, Striegel H, Simon P (2016). A Comparison of the Cheater Detection and the Unrelated Question Models: A Randomized Response Survey on Physical and Cognitive Doping in Recreational Triathletes. PLOS ONE 11(5): e0155765.

Wedemain.fr. (2022). "UTMB : L'ultra-endurance est-elle une forme de philosophie ?" Disponible sur : https://www.wedemain.fr



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