"Ce n'est pas la médaille qui compte, mais le chemin pour y parvenir...."
Le corps humain s’adapte merveilleusement bien, ce qui veut dire que si l’on répète sans cesse le même entraînement dans le temps il se produira de moins en moins d’effets sur l’organisme.
Il est donc nécessaire, si l’on souhaite progresser et moins se blesser, de s’entraîner plus et plus souvent. Cependant, bien que nous soyons capables de nous adapter magnifiquement (hormèse) et donc d’encaisser de gros volumes, il faut du temps et des cycles de régénération en alternance pour progresser.
L'entraînement consiste à stimuler l'organisme, le fatiguer, puis le laisser se régénérer et surcompenser pour être capable ensuite de mieux supporter l'effort. Le processus de fatigue est donc inhérent à l'entraînement. Ainsi certaines périodes sont plus propices à l’entraînement quand d’autres à celle du repos de l’organisme.
Seulement pour "gérer" sa fatigue, encore faut-il être capable de la comprendre et de l’analyser, l’idée étant que plus on en fait et plus on peut en faire.
Il existe ainsi plusieurs types de fatigue :
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La fatigue périphérique, qui est musculaire et articulaire, celle qui transmet des signaux de douleurs à notre cerveau ;
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La fatigue digestive, avec notre 2ème cerveau l'intestin et son microbiote que l'on doit prendre soin si l'on veut éviter les problèmes hépatologie-digestifs ;
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La fatigue mentale, celles de l'équilibre "pensées-émotions"(cohérence cardiaque) qui transmet au cerveau de nombreux signaux d'alerte et à laquelle chacun réagit différemment. C'est celle qu'il faut surmonter pour aller au bout ;
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Enfin, la fatigue centrale qui résulte d'un état général et qui est liée à l'énergie utilisée, notamment pour réguler notre température corporelle.