J'avais depuis longtemps envie de partager mon travail de recherche effectué en Master d'histoire en 2005 qui était basé sur la pratique sportive féminine.
Je vais donc vous proposer diverses parties sur l'historique de la pratique féminine en course à pied.
Au-delà de l'aspect de la performance, il est à souligner le long combat qu'elles ont du endurer pour pouvoir y concourir en compétition.
L'image des femmes sportives au début du XX ème siècle
A la fin du XIX ème siècle et début du XXème siècle s'instaure au sein des pratiques sportives françaises un imaginaire féminin. Mais, comme le constate Françoise Labridy-Poncelet, historienne, c'est surtout un imaginaire d'une femme bourgeoise et de son usage des pratiques sportives qui demeure.
En effet, à cette époque les signifiants du discours font de la femme française " la vraie : un idéal de grâce, de force, de savoir et de modestie. La femme féminine, femme volontaire et de devoir."
L'image du féminisme est ainsi raisonnable et anti- révolutionnaire et de ce fait ne peut qu'être modéré et s'opposer au féminisme progressiste et socialiste.
La pratique sportive ne s'adresse donc qu'à une population limitée de femmes bourgeoises, élite de la nation pouvant véhiculer des valeurs de santé et d'eugénisme. La femme est construite avant tout pour procréer et par conséquent la culture du corps féminin est au moins aussi important que celle du corps de l'homme, puisque les qualités physiques maternelles se transmettent à l'enfant.
La préoccupation principale de la gymnastique suédoise, et de l'éducation physique en général, est ainsi à cette époque la santé des femmes qui, dans le rôle de mères, sont censées garantir le redressement de toute la nation. Gilbert Andrieu, historien, confirme ces propos et ajoute que le sport reste à cette époque une pratique élitiste.
Pourtant c'est dans ce contexte qu'apparaissent des initiatives originales, des aventures et des pratiques encouragées par les femmes elles-mêmes, avec leurs conséquences inévitables : longue suite de réactions de censures ou ségrégatives.
Trois femmes, par exemple, dans la première course cycliste Paris- Rouen en 1869 ; et interdiction de la présence des femmes dans les courses sur route en 1870.
Essais de courses à pied également, à la fin du 19ème siècle ; et interdictions encore, ou simple conversion en « marche des midinettes » dont le Matin répercute l'écho en 1903 (course elle-même abandonnée quelques années plus tard).
Le bouillonnement des trente Glorieuses
Le contexte d'après guerre (1939-1945 ) va être un terreau fertile à l'émancipation de la femme sportive. En effet, cette période est empreinte de dates importantes pour l'accession des femmes à plus d'autonomie.
En 1944, elles acquièrent le droit de vote et peuvent être éligibles aux élections municipales et départementales ; en 1946 , les droits de l'homme et du citoyen précisent que "tous ont droit sans aucune discrimination à un salaire égal pour un travail égal."
Des avancées énormes vont donc se présenter sur l'existence légale de la citoyenne française, trop longtemps privée de ses prérogatives. En même temps vont émerger des ouvertures militantes dans lesquelles certaines femmes vont s'engouffrer pour combattre le sexe « dit faible ».
On peut citer ici l'ouvrage de Simone De Beauvoir qui, en 1949, se révèle être un véritable détonateur d'idées pour toutes les femmes voulant se libérer du « joug » de l'image des hommes, et parfois des femmes elles-mêmes. Surtout lorsqu'elle propose l'aphorisme désormais incontournable: « la femme ne naît pas femme, elle le devient » et que «dans son existence le projet de maternité ne peut pas constituer son seul but.»
Mais malheureusement les travaux domestiques, seuls conciliables avec les charges de la maternité, enferment souvent la femme dans la répétition et dans l'immanence par leur facilité et leur caractère routinier.
Ceci explique peut être que la participation féminine au mouvement de la course à pied ait été relativement limitée, et encore plus son engagement dans les compétitions.
Pourtant entre 1954 et 1962,1800 000 femmes quittent le secteur agricole et viennent travailler en ville dans le secteur tertiaire. L'évolution technique contribue de plus à libérer le temps des femmes et les intellectuelles occupent par ailleurs un rôle de leader dans cette évolution et dans cette phase de maturation des mentalités.
A partir des années 60-70 de nombreux facteurs contribuent à transformer la vie des femmes : le féminisme, la libération des corps , la révolution sexuelle. Ainsi de grandes lois sont venues bouleverser l'ordre ancien : le droit à la contraception en 1967, la loi de 1972 qui donne les mêmes droits aux enfants légitimes et naturels puis l'avortement en 1975.
La progression des effectifs féminins dans la quasi-totalité des disciplines sportives est alors fulgurante. Selon une enquête réalisée par Lucien Herr auprès du mouvement sportif en France, et pour les seules fédérations olympiques, le total des pratiquantes de 1963 à 1977 grimpe de 220 630 à 693 142 licenciées, soit une progression de 215% !
Pour André Rauch, historien, il devient raisonnable de penser que "la pratique sportive régulière d'un grand nombre de jeunes filles et de femmes peut constituer alors un facteur capital dans le changement profond des mentalités vis-à-vis du sport et que dans cette progression, les filles ont envahi des territoires masculins sur le principe de l'égalité des sexes et de la démocratisation des loisirs."
Sur les traces d'Atalante ?
Si on scrute les archives sur l’athlétisme féminin, on retrouve bien peu d'évènements qui viennent nous décrire les chroniques d'un athlétisme féminin, et ce même au niveau international.
On apprend par exemple, qu'en 1886 en Amérique,"quatre femmes s'affrontent en 2 heures de course à l'Arsenal des Gates City Guards d'Atlanta", ou bien que le 9 novembre 1895 a lieu le tout premier meeting d'athlétisme féminin organisé par le Vassar College de New York.
Fait immuable, cette présence est néanmoins gravée à tout jamais dans le marbre, même si à cette époque, la femme se contente de subir passivement son destin biologique et que l'homme par l'action se réalise comme existant.
La femme sportive lutte à cet instant pour que soit maintenu son droit de pratique.
En France on retient qu'après une première réunion féminine d'athlétisme en 1915, l'année 1917 voit la création de la Fédération Française Sportive Féminine qui, s'associant avec le "Fémina sport", club parisien, met sur pied un véritable championnat de France de cette discipline.
Dans cet élan de construction d'un athlétisme féminin ont lieu les premiers championnats de France de cross-country en 1918 et c'est surtout Alice Milliat qui en est la grande combattante et la militante des premiers jours.
Par son charisme et sa pugnacité elle souhaite représenter en effet les femmes sportives et demande dès 1919 d'introduire au Jeux Olympiques l'athlétisme féminin. Mais cette demande est aussitôt rejetée...
Cela va énormément motiver cette femme qui dans sa lancée va constituer deux associations, une française (FFSF) et l'autre internationale (FSFI). Elle va d'ailleurs présider les deux.
Sous son impulsion vont être crées les premiers Jeux Olympiques féminins en 1922 à Paris puis en 1926 à Göteborg. Mais ceux-ci subsistent à l’instar d’une sorte d'antichambre des jeux masculins attendu que, comme l'annonce Pierre de Coubertin : « des olympiades avec des femelles seraient inintéressantes et inesthétiques. »
Mais à force de volonté et d'acharnement, les femmes voient s'ouvrir en 1928 les portes du stade aux Jeux d'Amsterdam avec cinq épreuves (100m, 800m, saut en hauteur, lancer du disque et relais 4 x 100m).
Il faut préciser qu'en cette année1928, Pierre de Coubertin est écarté des décisions et de ce fait des femmes sont autorisées pour la première fois à courir aux jeux l'exceptionnelle distance de 800 mètres, historique !
En revanche le jour de l'épreuve de ce 800 mètres olympique, elles ne démontrent pas, semble t-il de la part des spectateurs présents, une grande maîtrise car selon eux :
« elles sont des néophytes qui répartissent mal leur effort, s'essoufflent très vite et ont le mauvais goût de se laisser tomber sur le gazon dès leur arrivée. »
Ce qui va choquer certains qui voient dans cette apparition un spectacle désolant, voire dangereux.
Ainsi Labbé cite en 1930 : « Il est incontestable que le sport féminin souffre du même mal que les autres catégories des sports : l'abus de la compétition en public, la multiplication des championnats pour les femmes. »
Cette épreuve de 800m est donc retirée et ne leur sera rendu qu'en 1960.
Jusqu'en 1964, les courses féminines sont donc d'assez courte distance, voire de temps en temps de moyennes distances (en cross ). Mais les courses plus longues ne sont pas mentionnées, le règlement de la F.F.A interdisant même de s'aligner dans une épreuve supérieure à cinq kilomètres.
En course sur route il y a bien Marie Louise Ledru qui participe le 29 septembre 1918 au marathon « Tour de Paris » et qui se classe trente-huitième sur soixante-dix-huit concurrents, en moins de 4h30', un exploit pour l’époque. Ou bien Raymonde Gillet qui en 1950, est la seule participante féminine obtenant difficilement l'autorisation de participer à la 30ème édition de la course de Sedan- Charleville- partant même trente minutes avant les hommes.. Mais ces exploits ne sont pas médiatisés, voire même, ils sont plutôt ignorés.
La première femme à Sedan-Charleville, Raymonde Gillet en 1950.
Il faudra attendre un quart de siècle pour que les officiels mysogines arrètent de poursuivre les femmes dans les pelotons !.
Pour entrer sur la scène instituée de l’athlétisme, les femmes doivent dans ces conditions demander, prouver, revendiquer, bref s'imposer !
Il faut donc attendre quelques décennies avant que la course de fond féminine soit progressivement tolérée au sein des instances fédérales et « les courses longues dont les apparitions successives s'échelonnent sur un long intervalle :
1928 pour le 800m,
1967 pour le 1500m,
1974 pour le 3000m,
1984 pour le marathon,
1986 pour le 10000m,
2005 pour le 3000m steeple...
Ainsi, même si il est relaté bien souvent l'exploit du combat pour le marathon féminin, on se rend compte que l'appropriation par les femmes des courses d'endurance s'est faîte dans la dimension du scandale, devant l'exhibition de la douleur et de la souffrance, alors que selon Françoise Labridy " les exercices favorisant la reproduction d'enfants sains étaient acceptés."
Quelques personnages souhaitent cependant démontrer la réelle utilité d'exercices longs et en endurance pour la femme, et ceci même dans l'enceinte de la très fermée communauté athlétique. Il en va ainsi du docteur Robert Laude, alors président de la ligue des Flandres d'athlétisme et entraîneur en 1976 qui stipule dans un plaidoyer en l'honneur des besoins des femmes pour l'activité physique que "l’effort doit être aussi prescrit à la femme."
Mais ce verbiage médical ne convainc pas trop la fédération, et ces idées s'infiltrent donc lentement dans les mentalités. Car dans les années 70, le percolateur moraliste de l’appareil fédéral met sous pression les tenants et les tenantes d'une pratique dite « libre » de la course à pied. Un combat des mots s’engage par les revues, par la presse mais aussi sur le terrain.
Les propos de Fabienne Curiace, jeune fille de 18 ans et promise à un bel avenir athlétique sur le marathon est éloquent lorsqu'elle crie haut et fort en 1977 dans la revue Spiridon que :
« Le fond est la voie d'avenir pour nous. Les épreuves d'endurance sont bien plus en rapport avec nos possibilités physiologiques et paradoxalement moins dures que le demi-fond et la vitesse. On ne risque pas d'être dégoûté et la limite d'âge n'existe pas. »
Le long combat de marathon
« La liberté de la femme dépend, semble t-il, du bon vouloir de l'homme. S'il dit «oui», elle pourra courir ; s'il dit «non», elle courra quand même, mais en cachette. On ne sait pas trop s'il faut en rire ou en pleurer »
Yves Jeannotat, La revanche des proscrites, Spiridon n°17, Août1974, p.1.
L'épreuve du marathon, qui se court sur 42km195, est une épreuve très riche d'enseignement pour constater les difficultés que la femme a eu pour pouvoir courir en compétition.
Si l'on en croit les pensées de Tom Derderian, 1972 reste l'année où naquit la femme-coureur : « Boston les accepte officiellement à son marathon, et New- York leur réserve un mini-marathon. Tout nouveau, tout beau, qui l’eu cru ? … Les hommes avaient du mal à se convaincre que les femmes savaient courir. »
« La femme sportive est dans le vent. Santé et beauté abondait... ».
C’était à Boston le 10 octobre 1978, et 2300 femmes avaient pris le départ d’un mini-marathon (10km).
En tête sur cette photo, Lynn Jennings, 17 ans, l’emporte devant Patricia La Tora.
(Photo DUOMO/Steven. E. Sutton)
Sources: Spiridon n°35, déc.77- jan.78, p.50.
Car auparavant cette pratique s’est révélée être clandestine.
L'anecdote la plus connue est celle de Kathrine Switzer, 20 ans, étudiante à l'université de Syracuse qui se déguise en homme (ou plutôt habillée en survêtement(1)) au marathon de Boston le 19 avril 1967.
Ce n'est pas tant par sa prestation chronométrique, bouclant tout de même la distance dans un temps honorable de 4h20, mais plutôt par son exploit à échapper aux regards institutionnels que son action courageuse est évoquée car « elle savait pertinemment que l'avenir des femmes marathoniennes se trouvait dans ses mains, ou plutôt dans ses jambes, dans sa tête, dans ses tripes. »
Ainsi et selon elle, il était impératif que malgré la fatigue elle devait aller coûte que coûte aller au bout de ces satanés 22 miles. Sinon son intrusion n'aurait jamais constitué qu'un coup d'épée dans l'eau !
Son compagnon Thomas Miller est aussi obligé d'avoir recours à la force à plusieurs reprises durant l’épreuve, les commissaires de course voulant l’arrêter, et ce parfois de façon très agressive (c'est en fait Jock Semple, qui fait partie de cette race de phallocrates « purs et durs « qui tente d'arracher le dossard 261 de Kathy Swister vers le km 6,5 ...).
A cause de cette participation anonyme elle se fait suspendre par la fédération américaine d'athlétisme (A.A.U). Par contre elle devient officiellement la première femme ayant couru de bout en bout et avec un dossard, au vu et au su de tout le monde, un marathon.
Elle évoque par ailleurs cette suspension quelques jours plus tard. L'A.A.U m’a suspendu pour trois raisons :
1. Pour supercherie à cause de mon prénom abrégé (K. Swister ) ;
2. Pour avoir couru en compétition avec des hommes sur une distance non autorisée ;
3. Parce que encore mineure ... je n’avais pas de chaperon!
Une véritable victoire contre les réticences masculines à autoriser ces femmes à concourir publiquement.
En France, nous avons l’exemple de Michèle Baudein qui doit se faire, elle, très discrète pour courir l’épreuve de Sedan-Charleville (24 kilomètres) en 1972. Elle évoque alors à cette époque : « j’ai demandé à concourir en fournissant un certificat médical et en donnant la caution de mon club. Hélas malgré ces précautions j’ai dû courir en clandestine, laissant environ 150 garçons derrière moi, dont 4 gars de mon club. »
Même dans le cas où en avril 1972 elles peuvent enfin se présenter officiellement au 76ème marathon de Boston et se confronter enfin aux hommes, ce n'est pas pour autant gagné dans toutes les épreuves fédérales internationales. Notamment dans les courses encore réputées difficiles comme les courses de montagne.
Ainsi sur la course entre Morat et Fribourg en Suisse en 1973, cette même loi salique s’applique et c’est encore Katy Swister qui brave de nouveau ces interdits. Par ce nouvel exploit, elle est d'ailleurs accueillie avec tous les honneurs par beaucoup de supporters, et même par l'organisation du onzième marathon de San Blas à Porto Rico.
Est-ce dû en grande partie par l'image qu'elle dégage : pionnière et surtout clandestine ?
On pourrait s'en convaincre mais ses propos sont bien différents d'une héroïne lorsqu'elle dit : « J'étais la première femme à courir à San Blas. Et pour cela, toute la petite ville était en attente. La plupart des gens me considéraient comme un animal étrange. Cela m'énervait.
Combien de temps nous faudra t-il encore non seulement pour courir, mais aussi pour nous défendre, faire nos preuves ? »
En France, il parait nécessaire de rendre hommage aux pionnières, car sous l'impulsion de femmes comme Michèle Baudein, Chantal Langlacé, Lilly Reffray, Denise Seigneuric, Annick Loir, Fabienne Curiace, Sharff et Ingrid Schoving, les courses sur route et le marathon s'ouvrent dès les années 1974 doucement aux athlètes.
Mais je vais y revenir dans un prochain article.
Photo : 3 grands noms du hors stade et de belles retrouvailles avec Kathy Switzer, Yves et Denise Seigneuric en 2016.
(1) « Il faisait froid, abominablement froid ce jour-là. Kathrine s'était donc chaudement emmitouflée : sweat-shirts, survêtement, bonnet, de quoi masquer une féminité pourtant rayonnante. Ainsi affublée, elle se présentait « froidement » sur la ligne de départ, aux côtés de centaines de compétiteurs mâles bien trop préoccupés de leur propre personne pour se rendre compte que leur voisin était ...une voisine !», in Kathrine Swister, la « passoniaria de charme », interview exclusive de Jean Boully, Revue Jogging International n°10, mars 1984, p.11.
Présence des femmes au Jeux Olympiques
JO 1900 / Paris
24 pays / 1 225 athlètes / 19 femmes dans 4 sports : Golf, Voile, Tennis
(mixte), Sports équestres (mixte). Elles représentent 5 CNO (1,6%)
JO 1904 / Saint-Louis
6 femmes pour 1 sport (tir à l’arc), 2 épreuves et 1 CNO (0,9%)
JO 1908 / Londres
36 femmes pour 3 sports (Tennis, Tir à l’arc, Voile en mixte) / 4 CNO (1,8%).
Aucune Française ! Londres rappelle que les femmes doivent figurer dans « les
sports élégants» !!!
JO 1912 / Stockholm
48 femmes pour 5 Sports (Natation, Plongeon, Tennis + Voile et Sports
équestres en mixte). 11 CNO (2,2%)
JO 1920 / Anvers
65 femmes pour 5 sports (Natation, Plongeon, Sports équestres, Tennis et
Voile en mixte). 13 CNO (2,9%)
JO 1924 / Paris
136 femmes pour 5 Sports (Escrime, natation, plongeon, sports
équestres, tennis et voile en mixte). 20 CNO (4,4%)
JO 1928 / Amsterdam
Invitation officielle des femmes à participer aux épreuves d’athlétisme
290 femmes pour 7 sports, 14 épreuves et 25 CNO (9,6%)
JO 1988
Il faut attendre toutes ces années pour passer la barre des 25% (25,8%
exactement) soit près de 90 ans après leur première participation !
JO 2004
La participation des femmes est de 40,7%, pour 26 sports, 135
épreuves et 201 CNO : 4306 participantes.
JO 2008
Pékin accueille 42% de femmes, sur 11 000 athlètes pour 205 CNO
Références
Andrieu Gilbert, L'homme et la force. Des marchands de la force au culte de la forme (19ème et 20ème siècle ), Editions Actio,1988.
Amar Marianne, Nés pour courir, Sport, pouvoir et rébellions (1944-1958), PUG, 1987.
Arnaud Pierre et Terret Thierry, textes réunis par, Histoire du sport féminin. Histoire et identité, Tome 1, L'Harmattan,1996, 234 p.
Arnaud Pierre et Terret Thierry, textes réunis par, Histoire du sport féminin. Sport masculin-sport féminin: éducation et société » Tome 2, L'Harmattan, 1996, 269p.
Charlet Sylvain, L'athlétisme à travers les siècles, Collection Alain Sutton, 2004, 224p
Davisse Annick, Lorenzi Léo, Renoux Jane, Olympie. La course des femmes, Editions de la Courtille, Paris 1980, 219p.
Davis Angela, Femmes, races et classes, Collection du collectif des femmes, novembre 1983, 309p.
De Beauvoir Simone, Le deuxième sexe, Volume II, Paris,Gallimard, Collection Folio Essais,1949, 652p.
De Coubertin Pierre, Mémoires Olympiques, Collection Archives et mémoires de l'Education Physique et Sportive, Editions Revue EPS, 1996, 218p.
Ferrand Michèle, Féminin Masculin, Editions La découverte, 2004, 120p.
Fraisse Geneviève, Les femmes et leur histoire, Folio histoire, Editions Gallimard, 1998, 607p.
Héritier Françoise, Masculin, Féminin. La pensée de la différence. Paris, Odile Jacob,1996.
Rauch André, L'identité masculine à l'ombre des femmes. De la grande Guerre à la Gay Pride, Hachette Littératures, 2004, 315p.
Segalen Martine, Les enfants d'Achille et de Nike. Une ethnologie de la course à pied ordinaire, Editions Métailié, Paris,1994, 243p.
Yonnet Paul, Système des sports, Editions Gallimard, 1998, 247p.
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Partie 2 : D'une pratique clandestine aux foulées féminines : « La solitude de la coureuse de fond »
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